
Qui est derrière Satureïa ?
Je m'appelle Agathe, je suis productrice de plantes aromatiques depuis juin 2022. Après l’obtention de mon diplôme d’ingénieur agronome il y a 10 ans, j’ai travaillé dans l’accompagnement des exploitants agricoles au sein de diverses structures. J’ai eu envie de quitter le bureau pour la garrigue et le séchoir et développer mon propre projet autour des plantes. Je vous propose des tisanes et des condiments réalisés à partir de plantes cultivées dans mes jardins et d'autres en cueillette sauvages. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à la dégustation de mes tisanes et condiments que j'en ai moi même à côtoyer le merveilleux monde des plantes !


En 2022, je me lance et crée Satureïa, d'abord pour une petite phase de test -puis je décide début 2024 de développer plus de mélanges et des produits pour la cuisine également. Le nom Satureïa rend hommage à Satureia montana, la sarriette, plante à la saveur délicatement poivrée, que j'affectionne particulièrement, et qui est emblématique des garrigues ardéchoises !
Mon projet s'organise à petite échelle, dans le respect des plantes, des insectes, de moi même. Pas de mécanisation, peu d'intrants, mes jardins ne ressemblent pas à une exploitation avec des planches toujours rectilignes - ce qui complique un peu la tâche, il faut le dire - mais dont la beauté m'apporte du bonheur au quotidien !
J'ai plusieurs lieux de production et de cueillette en Ardèche du sud, à Lachapelle-sous-Aubenas, mais aussi à Lagorce. Récemment j'ai décidé de remettre en culture une parcelle familiale dans le Vercors dromois, située à 800 m d'altitude sur la commune d'Omblèze, afin d'y cultiver quelques plantes dont le climat sec du sud-Ardèche ne permet pas le plein épanouissement. Ce terrain est aussi une opportunité de cultiver de la lavande vraie, et de faire quelques cueillettes sauvages aux alentours dans un cadre d'une qualité environnementale exceptionnelle.


Mon contact avec les plantes médicinales remonte à l'enfance. Ma grand mère confectionnait ou faisait confectionner au pharmacien des "remèdes" à base de plantes qu'elle utilisait pour soulager divers petits maux : macérat de lys blanc contre les brulures, "pommade magique" à base de poudre de plantes pour les piqures d'insectes, macérat de calendula ... A la suite de notre déménagement en Ardèche, nous avons, avec mes parents, remis en état un "petit jardin" où nous avions planté des plantes aromatiques et qui est devenu au fil du temps un vrai jardin de simples mi organisé - mi sauvage où l'on pouvait trouver au fil des années mélisse, raifort, oseille, menthes, arquebuse, sarriette, marjolaine, rosiers, romarin et tout un tas d'autres plantes !
En parallèle de mes études d'agronomie, puis de mes premières expériences professionnelles, j'ai gardé un intérêt pour la culture des plantes, plutôt dans l'optique d'un compagnonnage agréable, relativement éloigné des standards de productivité, qui ne me semblait pas convenir au monde des fleurs.
J'ai suivi des stages de permaculture, et d'herboristerie dans des lieux très inspirants (Terre et Humanisme en Ardèche, Vieille Racines et Jeunes Pousses dans la Creuse, Au Moulin de Mon père en Haute-Loire ...)






Les plantes sont cultivées et récoltées avec le plus grand soin, entièrement manuellement. Elles sont mises à sécher naturellement le plus rapidement possible dans l’obscurité afin de préserver leurs saveurs, arômes, couleurs, et vertus. Elles sont ensuite mondées, triées méticuleusement, puis associées les unes aux autres pour donner de savoureux mélanges, à boire en tisanes glacées l’été ou chaudes au coin du feu.
Toutes les opérations sont réalisées à la main, ce qui garantit une qualité optimale du produit fini, ce que vous verrez, je l'espère, à la lumière qui émane de plantes parfaitement séchées et conservées !
Je suis engagée en conversion Agriculture biologique depuis janvier 2024, mais je respecte les standards les plus exigeants en terme de qualité de production et de récolte depuis mon installation. Je n'avais pas fait le choix de me certifier au départ, du fait des coûts fixes importants imposés par la certification.







